Forte hausse des prix immobiliers en 2017

Marché
Le début de l’année 2017 a connu une activité forte, qui est un peu retombée vers la fin de l’année. La hausse des ventes s’établit à + 2,5 % en 2017, soutenue par des taux de crédits immobiliers au plus bas (1,53 % contre 1 ,64 % en 2016) et les aides de l’État (PTZ, Pinel, APL accession). La hausse des prix comparé au revenu des ménages n'a jamais été aussi forte, selon le bilan 2017 du baromètre LPI/Seloger.
Suivant la tendance à la hausse de 2016 (+ 2, 9 %), les prix dans l’ancien ont globalement bondi en 2017, avec une hausse maximale pendant l’été (+ 4,6 %). Au total, les prix des appartements ont subi une hausse de 4,8 %, et ceux des maisons de 3,8 %. Les prix dans l’immobilier neuf ont commencé à augmenter à l’automne 2015. Cette hausse a été de + 2 % en 2016 et s’est accéléré en 2017 pour parvenir à un pic à durant l’été (+ 3,5 % au mois d’août). Ce sont les prix des maisons qui ont le plus augmenté (+ 5,2 %), quand ceux des appartements neufs n’ont augmenté « que » de 2,6 %.
Faits marquants
Source : LPI/Seloger
 

Les prix en région

Les prix des logements anciens se sont renchéri dans toutes les régions, de manière disparate. La seule région quasi stable est la Haute-Normandie, avec + 0,5 % sur l’année 2017. Ailleurs, on oscille entre + 1,5 % en Languedoc-Roussillon et + 8,2 %, le record de hausse, pour l’Aquitaine. Sur la France entière, la hausse est de 4,4 %, et le prix au m2 moyen s’établit à 3429 €. La carte des prix du neuf est légèrement différente puisque 2 régions ont connu des baisses, la Lorraine (- 1,1%) et le Poitou-Charentes (- 7,3 %). Les plus fortes hausses concernent les 2 régions normandes (+ 6,6 % et 5,5 %), la Bourgogne (+ 6,9 %) et la Franche-Comté (+ 6,2 %). La hausse moyenne observée ailleurs est de 3 %. Le prix moyen en France est plus élevé que dans le neuf, à 4009 €/m2, en hausse de 3 % comparé à 2016.

Les prix par ville

Le tableau des prix par région se précise à l’examen des prix par ville. On s’aperçoit alors des disparités importantes d’une ville à l’autre, avec parfois des baisses importantes (- 5,7 % à Limoges, - 5,9 % à Besançon) et des hausses étonnantes (+ 9,3 % pour Brest et + 12,7 % pour Bordeaux). La hausse des prix dans les grandes villes est toutefois moins importante qu’en 2016 et a tendance à se tasser. Alors que 90 % des grandes villes ont vu leur prix augmenter en 2016, en 2017 ils progressent plus lentement, et dans seulement un quart des grandes villes.

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