Les tendances du marché immobilier français varient d'un territoire à l'autre. Dans les zones les plus tendues, les prix augmentent sensiblement alors que, dans certaines villes, la vacance des logements prend de l'ampleur. Focus sur les tendances du marché.
Une progression de 0,4 % au niveau national
source : lecourrierdelimmo.com
Entre le 1er et le 2ème trimestre 2015, les prix de l'immobilier ancien ont augmenté globalement de 0,4 %. Cette hausse s'explique en partie par les taux d'intérêt de crédits immobiliers historiquement bas.
En réalité, il ne s'agit que d'une moyenne statistique, le résultat de diverses tendances : fortes diminutions dans les zones rurales et progressions plus accentuées dans les grandes agglomérations (Paris, Montpellier, Toulouse, Bordeaux) et les zones touristiques. Le marché du logement demeure donc très hétérogène et la stabilisation des prix toute relative.
De fortes disparités subsistent encore
L'effondrement des prix dans de nombreuses villes de tailles moyennes parallèlement à leur redressement dans les plus grandes métropoles régionales se poursuivent depuis plusieurs mois.
Les prix de l'immobilier ancien baissent de 5 % sur un an à Limoge, entre 2,5 et 5 % à Dijon. Dans le même temps ils affichent une progression (jusqu’à 3 %) à Lyon, Montpellier et Paris.
Augmentation des logements vacants
Les grandes métropoles régionales attirent plus les ménages, d'où la forte demande et la hausse des prix. Par contraste, le nombre de logements vides s’accroit dans les villes moyennes faute de demande. Les locataires recherchent plutôt les logements récents, souvent bien équipés et qui leur assurent tout le confort, au détriment des résidences plus anciennes. Il s'en suit une hausse de la vacance dans plusieurs régions et certains territoires se désertifient même. D'après l'Insee, entre 2008 et 2014, la proportion de logements vides a progressé de 25 % soit 2,64 millions d'unités.
