Femmes et colocation, une étude qui tord le cou aux idées reçues

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Dans l’imaginaire des bailleurs, le profil type du colocataire est bien souvent un homme jeune souvent étudiant avec des revenus en pointillé. Une étude du site Appartager révèle que ce portrait n'est pas ressemblant puisque la majorité des colocataires sont des femmes.

femmeColocation, une majorité de femmes

Cela peut surprendre mais à 52 % contre 48 % pour les hommes, les femmes sont aujourd'hui majoritaires parmi les colocataires. Selon Cédric Brochier, porte-parole d’Appartager, « aujourd’hui les choses ont changé et les femmes sont désormais majoritaires. C’est un des principaux facteurs du changement de regard sur la colocation, davantage perçue comme un style de vie communautaire alliant rencontres et convivialité ». Le cliché de l'étudiant bruyant est lui aussi battu en brèche. En effet si l'on regarde uniquement la population de colocataires étudiante, les femmes sont aussi majoritaires, à 54 %. De plus, l'âge moyen des colocataires a tendance à augmenter, pour atteindre 27 ans. Ce chiffre cache une disparition entre les sexes, puisque les femmes sont en moyenne plus jeunes que les hommes colocataires. La moyenne d'âge des femmes est de 26 ans en colocation, et de 28 ans pour les hommes.

Un budget moyen moins important que les hommes

Avec un budget mensuel moyen de 478 €, les femmes se situent légèrement en-dessous du budget moyen des colocataires en général (480 €). Celui des hommes est de 482 €. Pour autant, les villes recherchées en priorité sont les mêmes, malgré la différence de budget. Paris reste la ville la plus demandée par les colocataires, suivie de Lyon, Bordeaux, Toulouse et Nantes.

Des colocations féminines fréquentes

Il existe de nombreuses annonces dédiées aux femmes dans les annonces de colocation, plus que les colocations spécifiquement masculines. Cédric Brochier, explique ainsi que « même si les mentalités évoluent, les colocations sont généralement unisexes. Les colocations qui recherchent uniquement des femmes sont courantes. Que ce soit par pudeur, par crainte de partager son intimité ou parce que les hommes sont souvent considérés, à tort, comme plus désordonnés, nos utilisatrices assument simplement davantage le fait de vouloir rester entre elles. »   L'étude a été réalisée par le site Appartager.com à partir de ses 25 000 colocataires actifs.

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