3 étapes clés pour louer votre bien

Gestion

Vous avez décidé de vous lancer dans l'investissement locatif : vous avez fait l'acquisition d'un bien immobilier, défini le type de bail et le montant du loyer. Il ne vous reste plus qu'à le mettre sur le marché ! Pour réussir votre mise en location, voici 3 étapes clés à ne pas négliger.

1. La rédaction de l'annonce 

En soignant la rédaction de votre annonce, vous permettez au futur locataire de déterminer si le bien correspond à ses attentes, et, par la même occasion, vous évitez des prises de contact inutiles. Pour que votre description soit complète et pertinente, vous devez inclure les informations suivantes :

  • la date de disponibilité du logement ;
  • la nature du bien (studio, appartement, maison) ;
  • le type de location (vide, meublée, étudiante) ;
  • l'état général (rénovations réalisées s'il y a lieu) ;
  • le nombre de pièces et leur nature ;
  • la surface habitable en m² loi Carrez ;
  • la localisation du bien ;
  • le type de connexion internet (câble, fibre) ; 
  • la présence d'un garage ou d'un parking ;
  • la présence d'un balcon ou d'une terrasse ;
  • la présence d'un accès PMR ;
  • les moyens de transport à proximité ;
  • les résultats du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) ;
  • le montant du loyer mensuel charges comprises ;
  • le montant des charges locatives ou charges récupérables ;
  • l’éventuel complément de loyer dans les villes concernées par les mesures d’encadrement des loyers ;
  • le montant du dépôt de garantie ;
  • vos préférences pour être contacté (téléphone, e-mail) et à quel moment.

Quelques conseils supplémentaires : 

Mettez en avant les points forts de votre logement dès la première phrase ! Sans vis-à-vis, à 2 minutes à pied des commerces ou encore au dernier étage… Tous ces petits « plus » peuvent faire la différence avec des biens locatifs similaires sur le marché. 

Votre description doit être concise : 5 à 6 lignes suffisent amplement !

Illustrez votre annonce avec des photos de bonne qualité pour aider le futur locataire à se projeter ! Il est essentiel de montrer le bien en l'état (même pour les petites surfaces). Et si vous n'êtes pas à l'aise derrière l'objectif, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel. 

2. Le choix du locataire 

Une fois votre annonce diffusée, il ne vous reste plus qu'à trouver le futur occupant de votre logement ! Afin d'optimiser la rentabilité de votre bien et d'éviter une période de vacance trop longue, vous devez trouver le profil idéal. Pour y parvenir, il vous faut prendre en compte le critère de solvabilité. Il est couramment admis qu'un locataire « fiable » doit présenter des revenus 2 à 3 fois supérieurs au montant du loyer, ou bien s'appuyer sur une caution qui remplirait ces mêmes conditions. Vous pouvez étudier la stabilité financière d'un candidat en lui demandant les justificatifs suivants :

  • son contrat de travail ;
  • son dernier avis d'imposition ;
  • ses 3 derniers bulletins de salaire ;
  • les 3 dernières quittances de loyer du logement précédemment occupé.

Pour aiguiller votre décision et vous rassurer sur le locataire et sa caution, vous pouvez également :

Et si malgré toutes ces recommandations vous craignez de ne pas choisir le bon locataire, rassurez-vous, des solutions existent ! Pour vous décharger de cette lourde tâche, vous pouvez avoir recours à des plateformes de gestion locative telles que Pandaloc, qui proposent par exemple d'analyser à votre place les dossiers de candidats.

 3. L'état des lieux d'entrée

Réalisé lors de la remise des clés, l'état des lieux d'entrée est une formalité obligatoire. Ce document officiel doit être joint au contrat de bail et établi par écrit en 2 exemplaires (un pour le propriétaire et un pour le locataire). Pour rédiger un état des lieux conforme, vous devrez renseigner avec le locataire, et d'un commun accord, les éléments suivants : 

  • le type d'état des lieux (dans ce cas, l'entrée) ;
  • la date d'établissement du document ;
  • la localisation du logement ; 
  • votre nom et celui du locataire ;
  • l'adresse de votre domicile ou siège social ;
  • une description minutieuse de l'état du logement, des revêtements (sols, murs et plafonds) et du fonctionnement des différents éléments et équipements ;
  • les relevés des compteurs individuels d'eau ou d'énergie (dans le cas où ces charges ne seraient pas payées au forfait) ;
  • les clés ou tout autre moyen d'accès aux parties privatives ou communes ;
  • votre signature et celle du locataire.

Pour vous aider, vous pouvez utiliser un modèle type comportant les mentions qui doivent impérativement figurer sur le document. Aussi, pour illustrer vos remarques, pensez à prendre des photos !

Sachez également que l'état des lieux d'entrée prend une valeur juridique dès lors qu'il est signé par les deux parties et peut donc être utilisé comme preuve dans le cas où des dégradations surviendraient ultérieurement dans l'habitation. L'occupant du logement peut transmettre de nouvelles observations jusqu'à 10 jours après la signature et demander à compléter la version initiale. Si vous ne parvenez pas à vous mettre d'accord sur l'état du bien, il est possible de faire intervenir un huissier de justice. Les frais afférents seront alors à partager avec le locataire.

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