60 % des français ont une image positive des professionnels de l'immobilier

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L'UNIS, l'Union des Syndicats de l'Immobilier regroupe 2 200 entreprises de l'immobilier : syndics de copropriété, gestionnaires de biens, agents immobiliers et promoteurs rénovateurs, et compte plus de 20 000 salariés.

À l’occasion du 10ème congrès de l'UNIS, qui s’est tenu au Grand Palais les 21 et 22 novembre 2019, une étude réalisée par l’Ipsos à propos des professionnels de l’immobilier a été présentée. Cette étude est propre à conforter le moral des dits professionnels. En effet, selon l’étude, 60 % des français ont une image très positive des professionnels de l'immobilier, et 72 % de ceux qui ont été en relation avec ces professionnels en ont été satisfaits à 72%. Seule ombre au tableau : le montant des honoraires.

Du point de vue des membres de l’UNIS, l’étude révèle qu’ils considèrent leur métier comme intéressant (à 98%), et qu’il offre de belles perspectives de carrière, mais ils déplorent un manque de soutien des pouvoirs publics, et regrettent l’image que les médias renvoient d’eux. A 86% ils sont persuadés que les français ont une mauvaise image d’eux, alors que l’étude a pu prouver que c’est le contraire. 

Le congrès a été l’occasion de nombreux ateliers et prises de parole. Le ministre en charge de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, auteur d’une loi bien connue des professionnels, était présent. Il a pu répondre au tour d’horizon présenté par le président Tanay, marqué de satisfécits ainsi que d’insatisfactions, à propos de décisions de l’Etat, manquantes, actées ou à venir.

L’irruption du numérique dans les métiers de l’UNIS est clairement un phénomène générateur d’inquiétudes et de questionnements, tant elle apparait pouvant remettre en cause la raison d’être de leur activité. Certains fournisseurs et des acteurs de l’innovation, se sont attachés à circonscrire les appréhensions par des démonstrations claires, et le thème a été l’objet de nombreuses interventions et réflexions en ateliers, la dernière étant celle du philosophe Gaspard Koenig à propos de l’intelligence artificielle.

Enfin la conclusion du Congrès a marqué la fin du mandat de Christophe Tanay comme président, remercié et applaudi pas ses pairs.

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