Zoom sur les biens atypiques en France en 2017

Achat & vente

Lofts, maisons d’architectes, duplex, tous ces biens immobiliers sortent de l’ordinaire. Le réseau Espaces atypiques qui regroupe une trentaine d’agence en France a fait le bilan de ses ventes en 2017, pour en tirer l’essentiel sur ces biens atypiques et leurs propriétaires.

Source : Espaces atypiques

Quels sont les biens atypiques vendus ?

Le fameux loft ou ancien atelier, symbole par excellence d’espace contemporain, représente 26 % des biens vendus. Les maisons, le plus souvent d’architectes, sont également biens représentées (28 %). Mais les biens les plus nombreux restent les appartements (37 %), atypiques au sens où ils bénéficient pour la plupart d’un bel espace extérieur et/ou affichent un style contemporain pensé par un architecte. Les duplex et triplex, moins nombreux, représentent près d’un bien sur 10 (8 %). Enfin 1 % d’autres biens sont constitués de biens très atypiques comme des péniches, un ancien couvent, etc.

Ces biens sont pour la grande majorité (90 %) habitables en l'état. Seuls 9 % sont des biens à rénover et 1 % sont neufs.

Des surfaces et pièces raisonnables

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, le nombre de pièces moyen de ces biens atypiques reste raisonnable. Les trois-quart des biens vendus ont 3 chambres ou moins : 1 chambre (17 %), 2 chambres (28 %) et 3 chambres (29 %). Le dernier quart des biens possède 4 ou 5 chambres.

Une large fourchette de prix

Au total, le budget moyen pour un bien atypique s’établit à 560 000 €. On est loin du budget moyen en France, qui est de 190 000 € pour un appartement et 260 000 € pour une maison. Un peu moins de la moitié (45 %) des biens coûtent plus de 500 000 €. Les biens dit de luxe à plus d’1 M € ne représentent que 10 % du total et semblent essentiellement concentrés dans la capitale. À noter que la majorité des biens sont situés, en raison de l’implantation historique des agences du réseau, à Lyon, Marseille et surtout Paris, qui tire les prix résolument vers le haut.

Cependant 24 % de ces logements atypiques font moins de 300 000 € et 32 % de 300 à 500 000 €.

L’étude se base sur les 482 biens vendus par l’intermédiaire du réseau Espaces atypiques en 2017.

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