"Le marché était excellent avant les vacances, il va le rester à court terme" selon Julien Bernady, FIJ Immobilier

Marché
FIJ immobillier est un réseau de mandataires créé à Toulouse en 2014, qui compte une quarantaine de mandataires sur l'ensemble du territoire. Entretien avec Julien Bernady son fondateur.

Julien Bernady FIJComment s'est passé le confinement pour vous ? 

Comme pour tout le monde, je pense, pour le réseau, au niveau national, beaucoup moins de nouveaux mandats ; quasiment tous les compromis et actes ont été repoussés jusqu'à la fin du confinement, les nouveaux moyens tels la signature électronique, restent marginaux.

Et après ? Beaucoup ont constaté une reprise significative…

Oui, effectivement, beaucoup d'activité, beaucoup de contacts, beaucoup de projets avaient muri durant cette période, en particulier des citadins, je l'ai constaté moi-même, qui décident de chercher de l'espace, un jardin, une terrasse… Nous travaillons surtout dans l'ancien, même si nous avons des partenariats pour le neuf avec, par exemple, le Crédit Agricole.

Maintenant c'est la rentrée de septembre, que prévoyez-vous ?

Les mandataires rentrent en effet ; je pense que ça va repartir de plus belle. Nous lançons d'ailleurs une campagne de recrutement de mandataires pour étoffer notre réseau. Nous ne manquons pas d'arguments pour les convaincre.

Que recherchent vos acheteurs ?

Un besoin d'espace qui se confirme : beaucoup de maisons individuelles et des terrains destinés à la construction.

Quels conseils donneriez-vous aux acquéreurs ?

S'éloigner du centre-ville dans cette dynamique (ceci étant il y aura toujours de la demande pour les centre-ville), les embouteillages de la périphérie immédiate, je parle de Toulouse, font qu'à 25-30 kilomètres on ne passe pas beaucoup plus de temps en transport. 

Nous avons des partenariats avec des courtiers, en ligne ou pas, avec des facilitateurs de déménagement, pour être utile à nos clients.

Vous avez constaté un durcissement des conditions imposées par les banques pour accorder des prêts ?

Sans apport, en effet ça devient compliqué, sans CDI aussi, ... mais les taux restent extraordinaires.

Et auprès des vendeurs ?

C'est notre travail de faire une estimation raisonnable et de l'expliquer au vendeur, mais il n'y a que des cas particuliers, l'offre et la demande change d'un endroit à l'autre.

Et pour l'avenir proche, on entend beaucoup d'inquiétudes, qu'en dites-vous ?

Inquiétude non, je suis de nature optimiste. Il y a des moments difficiles, mais il faut s'y adapter, et avec un réseau national, ça doit s'équilibrer. Actuellement, on voit le télétravail se développer, c'est notre modèle avec les mandataires, aussi nous espérons que des vocations vont se révéler et que notre réseau se développera !

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